concert paris dreamcatcher

LIVE REPORT : Dreamcatcher au Zénith de Paris

5 minutes

Dreamcatcher est un groupe de 7 membres sous le label de Dreamcatcher Company (anciennement Happy Face) dont le debut « Chase Me » est sorti le 13 Janvier 2017. Avec leurs sonorités rock et leur concept cauchemardesque, elles ont su se démarquer sur la scène sud-coréenne et attirer un public de plus en plus large comeback après comeback. A l’heure où la pop-rock était plus acceptée et travaillée par la scène japonaise, Dreamcatcher (surnommées Deukae) arrivent pionnières de leur genre dans la 3ème génération de Kpop.

 Après avoir offert toute une storyline autour du rêve et du cauchemar dans leurs clips, où chaque membre représente une phobie, c’est au tour de la trilogie de l’Apocalypse de faire son entrée. C’est en plein milieu de cette trilogie, et plus particulièrement au deuxième volet « Follow US » avec comme title Track « Vision » qu’elles nous ont rendu visite pour la troisième fois.

 C’est avec « Vision », puis le titre en français « Maison » qu’elles sont entrées sur scène devant les insomnias impatient.e.s qui chantaient en cœur sur les refrains. C’est par ailleurs grâce à ce titre qu’elles ont remporté leur First Win, ou leur premier prix musical, si précieux pour les groupes de Kpop. La symbolique de la maison et de la langue française était particulièrement émouvante ici puisque les fans avaient préparé un joli projet de bannière pour dire aux membres qu’elles étaient notre « maison », « our home ». Dessinée par @meianart et organisée par les fanbases officielles françaises du groupe, la bannière reprenait les codes artistiques de leur trilogie d’Apocalypse. C’est un joli moment de partage qui s’est mis en place au moment où les fans et les artistes se sont retrouvé.e.s après des années de séparation et de crise sanitaire

bannière dreamcatcherCrédits photo

Séparée en deux parties, Or et Normale, la fosse était pleine de lightsticks tous plus hauts les uns que les autres. En effet, véritable sceptre, le MongMongie (son petit surnom) de Dreamcatcher peut faire jusqu’à 90 cm, de quoi se faire remarquer dans la foule. Les filles ont par ailleurs été impressionnées par le nombre de lighsticks et les cris français qui étonnent constamment. Entre chants de joie et tapage au sol, le Zénith a tremblé sous les pas des fans français.e.s qui ont marqué les membres, etonnées par cette façon qu’on a de célébrer lors des concerts. Les fans ont aussi traditionnellement scandé le titre de The White Stripes, Seven Nation Army, ce qui a eu le don de faire rire nos filles cauchemardesques. 

Chacune des title tracks iconique ont été jouées, de “Scream” à “Boca”, mais aussi des titres dont la chorégraphie a été faite par la membre SuA comme “Red Sun” qui se trouve être très populaire en France en vue du volume sonore dès que les premières notes ont joué. Quelle joie de voir en live une version de ce titre avec Handong, membre qui était en Chine lors de la promotion du premier full album mais aussi du concert en 2019. Retour à Paris de Handong donc très attendu et très célébré par les fans et les membres, ravies de faire ce World Tour avec elle. 

Les insomnias ont aussi eu droit à un moment particulier puisque chacune des membres a joué son solo (présent dans leur second full album Apocalypse : Save Us). L’ordre de passage des filles était décidé par tirage au sort de leurs noms dans un chapeau, organisé par elles-mêmes, rendant cette partie du concert très spontanée et aléatoire. On a même eu droit à une version de JiU et Handong de “No Dot”, le solo de SuA, célèbre pour ses déclinaisons de danse séduisante. Les membres savent ce qui plaît à leurs fans et savent les faire réagir. 

Pendant “Wind Blows”, Dreamcatcher ont demandé au public de chanter le refrain avec elles, l’étage du dessus devait faire une partie, et la fosse une deuxième. La synergie était présente, et encore plus sur la fameuse phrase “Panic in the city” (qui n’égale que “hold up i’m a geek, the big paradox” de “Boca”)

Les membres ont offert de véritables interactions à leurs fans en bougeant beaucoup de droite à gauche sur scène et en essayant au maximum de lire les pancartes et d’y réagir, mais aussi de rendre les cœurs et de faire des eye contacts en plus de petits coucous. La proximité avec la fosse a été particulièrement visible, mais aussi avec les gradins qui ont eu leur lot d’interactions; personne n’a été laissé de côté. Par ailleurs, Yoohyeon a même récupéré un drapeau lesbien qui lui avait été tendu par un.e fan de la foule. Les membres se sont montrées réellement bienveillantes et proches de leurs fans, comme à leur habitude

Après une setlist des plus incroyables, c’est habillées de leur merch que JiU, SuA, Siyeon, Handong, Yoohyeon, Dami et Gahyeon sont revenues chanter leurs titres d’Encore, avant de faire  un dernier au revoir.

concert dreamcatcher photo melCrédits Photo : dear. korea, Melanie

Elles en sortent avec de bons souvenirs, comme en témoigne leur tweet:

Et comme dirait Yoohyeon, “Je te Kiffe Insomnia”.


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