DPR : trois lettres pour signifier Dream Perfect Regime, un collectif et label sud-coréen qui n’en n’est pas à sa première parisienne. En effet, ils sont déjà passés par la salle Pleyel en 2022 en tant que collectif mais c’est DPR IAN qui a inauguré le Zénith de Paris lors du Cult of Ya en octobre 2023. Presque un an plus tard, le 14 novembre 2024, le DPR Crew foule les planches du Zénith de nouveau avec AEG Presents. Retour sur le Dream Rebord World Tour 2024 à Paris.
C’est composé de DPR ARTIC, DPR CREAM et DPR IAN que cette tournée du Dream Reborn World Tour passe par Paris. En effet, plusieurs procédures judiciaires financières sont en cours entre DPR LIVE – Hong Dabin et son ex-management Scott Kim. L’absence de ce dernier pour la tournée n’est donc pas anodine et est assez remarquable pour la notifier.
C’est pourtant un show sold out que le DPR CREW annonce à Paris, probablement grâce à la réputation qui les précède et la popularité de DPR IAN. Avec plusieurs EP et un album complet à son actif, les fans sont plus que fidèles. Les deux autres membres ARCTIC et CREAM écopent eux aussi de leur fanbase et de leur soutien alors que chacun présente des univers musicaux on ne peut plus différents, le premier étant un DJ et producteur, le second plutôt un compositeur et désormais chanteur. Revenons ensemble sur cette soirée en trois temps :
DPR ARTIC : une entrée en matière qui échauffe la salle
DPR ARTIC est un producteur de musique et DJ, c’est donc sans aucun doute qu’il débute son set accompagné de ses platines et de quoi projeter des morceaux électro pour commencer la soirée. Ce n’est que très récemment qu’il a sorti son premier projet KINEMA en Février 2024 avec notamment “Do or Die” en featuring avec son collègue DPR IAN.
Son entrée sur scène se fait sous la foule d’applaudissements des fans qui attendaient un retour du crew depuis plusieurs mois déjà. Alors qu’une femme robot apparait sur l’écran et annonce en français “je le savais tres bien mais je ne sais plus rien », on comprend tout de suite que le DPR CREW est là pour nous raconter une histoire. C’est ensuite sur un écran au décor de météorite, à l’ambiance sci-fi et citadine que l’artiste arrive enfin sur scène. Son set commence par une instrumentale orchestrale non sans rappeler l’univers de la fantasy, on aperçoit des sonorités rock, des sonorités garage tout en restant dans un genre globalement EDM.
Une grande discothèque ?
S’il est difficile pour nous de repérer les différents tracks, on reconnaît pourtant “Escape” qui confère au Zénith une ambiance de boîte de nuit géante, ou encore “Dream” dont l’ambiance est beaucoup plus pop. En effet, sur ce track, la voix féminine de The Deep nous donne envie de danser et chanter avec elle sur un son hyperpop soft EDM qui plairait au grand public. C’est ensuite par une pause que ARTIC marque son set alors que les fans chantent leur premier d’une longue série de “Seven Nation Army” de The White Stripes. Malgré son début tardif comme artiste solo, on comprend que DPR ARTIC fait partie du collectif et est intégré dans le processus créatif du label de manière profonde, d’où l’engouement des fans pour son set. S’il n’est pas resté longtemps sur scène, il a pourtant rempli le Zénith de ses morceaux jusqu’à faire danser les gradins.
DPR CREAM : de la bedroom music à la scène du Zénith
C’est sans transition que le set DPR CREAM suit celui de ARTIC. Nous avons droit à de nouveaux visuels sur l’écran, dans une ambiance très Y2K et rétro à base de boule disco et d’images d’archives. C’est sur une instru retro lo-fi que l’artiste fait son entrée pour performer son titre “test drive” qui porte bien son nom.
La musique de DPR CREAM se rapproche de ce qu’on appelle la bedroom music, à savoir des titres avec une instrumentale simple et l’utilisation de différents outils de modification vocale. En effet, sur sa voix sont apposés beaucoup d’effet et notamment du vocodeur. Si ce type de voix est très efficace dans certaines circonstances, il nous a paru assez en décalage avec le taille d’une scène comme le Zénith où on aurait imaginé un son bien plus clair et limpide. Si ARTIC était audible, ce fut moins le cas de CREAM en ce début de set.
CREAM : compositeur pour DPR
On sent pour autant son expérience de compositeur et producteur alors qu’il utilise le synthétiseur sur scène pour jouer quelques notes de piano avant de lancer ses productions, tantôt douces et tristes, tantôt plus drum&bass. “uzuz”, un titre plus émotionnel qu’on aimerait écouter dans notre casque à l’abri des regards, nous rappelle quelque peu Ash Island, lui aussi passé par Cult of Ya aux côtés de DPR IAN l’année passée. DPR CREAM nous interprète également “darling” accompagné d’écrans avec des décors de flammes mais aussi beaucoup de glitchs. C’est ce titre-là qui nous a semblé être le highlight de son set où il était difficile d’entendre ses paroles.
C’est avec beaucoup d’émotions que CREAM parle ensuite avec son public en les remerciant dans un parfait français. Il est le premier à évoquer que la date est sold out, ce qui ne manque pas de toucher tout le collectif. A ce moment là c’est un deuxième chant de “Seven Nation Army” que le public français chante, comme à chaque concert. C’est donc une parfaite transition avec son titre “i miss u” où les percussions sont plus rapides et permettent à sa performance d’être un peu plus énergique qu’elle ne l’était au début. On entend un piano et des instruments saturés. CREAM prend la paroles une dernière fois pour assurer au public français que c’est le “meilleur show d’Europe” et que “Paris est magnifique”. C’est sur “savage” qu’il termine son set et dit au revoir aux fans avant de quitter la scène pour laisser place à celui que tout le monde attend : IAN.
Bienvenue de l’autre côté : dans l’univers de DPR IAN
On s’y attendait, les cris des fans se font retentir le plus fort dans ce Zénith alors que tout le monde sait qui arrive après : DPR IAN. C’est là que le spectacle commence, que les fans trépignent d’impatience. Une musique angoissante retentit dans une salle sombre qui se fait soudainement éclairer par les Dreamers qui allument le flash de leurs téléphones. On entre enfin dans l’univers alternatif cauchemardesque de DPR IAN, on passe officiellement “de l’autre côté”.
Son arrivée est introduite par cette même femme robot qui parle sur l’écran, elle nous annonce : “everything feels different here, i believe we have reached the other side” (tout semble différent ici, je crois que nous sommes arrivés de l’autre côté). En effet, nous arrivons dans l’univers de IAN. Les danseurs et les musiciens entrent d’abord sur scène, donnant un avant-goût de ce que nous réserve le show : ce n’est pas IAN tout seul mais bien tout un panel d’artistes qui l’accompagnent pour réserver un spectacle sensationnel.
Alors que les cris d’encouragement ne cessent d’augmenter, IAN arrive sur scène avec “Welcome to the Other Side”, l’introduction parfaite à ce show fondé sur la rencontre entre soi et son “insanity”. On regrette pourtant un problème de son qui nous a empêché d’entendre un couplet de IAN. Des lumières et de la fumée verte englobent la scène alors que l’artiste se confond en rockeur en utilisant sa guitare et en performant aux côtés des musiciens. Les danseurs font des acrobaties et des formations exceptionnelles alors qu’on peine à savoir où regarder. A la manière de son esthétique vidéo, IAN nous emporte dans un monde sombre et brumeux où la musique et l’art sont au centre.
Un concert entre la démence et l’art dramatique
Alors que “Don’t go insane” commence, c’est une salle en délire qui résonne face à ce titre populaire. Étant un single et la chanson titre de son album “Dear Insanity…”, elle a été virale sur les réseaux sociaux mais aussi dans les écouteurs des Dreamers, jusqu’à devenir un titre iconique aux yeux de tous. C’est un titre disco rock spooky que DPR IAN nous offre, agrémenté d’une mélodie de voix captivante et d’une chorégraphie des plus créatives.
Sur scène, les danseurs accompagnent IAN dans une formation artistique qui met en valeur l’artiste et qui prend tout l’espace de la scène. Sans aucun doute, IAN et les danseurs de DPR sont des performeurs qui nous laissent sans voix, alors que la scène n’a rien à envier au clip officiel. IAN a su créer un personnage inspiré de différents topos cinématographiques de la démence. On imagine parfaitement un alter ego hybride entre des supervillains Marvel et DC Comics comme The Joker ou The Mask avec la douche DPR : voici Mr. Insanity (Monsieur Démence).
Un univers dramatique propre à DPR IAN
L’univers de DPR IAN est double et complexe tant il utilise différents personnages dans son art. Dans cette première partie de concert c’est ce Mr Insanity qui est mis en lumière alors qu’il performe son EP Dear Insanity…. Après “Don’t Go Insane”, l’artiste prend la parole pour la première fois pour faire une dédicace à ARTIC et CREAM, avant de prévenir qu’il n’était lui-même pas dans les meilleures conditions pour performer. En effet, au moment du concert IAN était malade, mais aussi dans une période compliquée en termes de santé mentale. Si les fans n’interfèrent pas dans sa vie, IAN reste ouvert et transparent quant à sa condition, c’est selon lui grâce aux Dreamers et à leur présence qu’il garde la force d’être sur scène.
Après avoir pris la parole, un nouveau personnage apparaît sur scène : The Mask. DPR IAN continue cette saynète d’art dramatique en impliquant des vilains de films dont la démence est le principal aspect. Le danseur de The Mask enflamme la scène sur une instrumental disco-jazz qui introduit parfaitement le prochain morceau “So I Danced”. Un titre “funky” sur lequel on bouge largement la tête et ou, tout simplement, on danse. On suit alors IAN dans son monde où la folie et la danse sont de mise, malgré le chaos environnant.
Toute cette esthétique hollywoodienne sombre se poursuit avec le morceau “Bad Cold”, toujours dans ce même EP. C’est avec amusement qu’on regarde les danseurs et le chanteur sur une chorégraphie des plus originales ou le bas de leur corps est très utilisé. Est-ce que Mr Insanity ose aller là où IAN (lui-même) et MITO (lui-même, mais au travers de la personnification de ses phases maniaques) ne vont pas ?
Un artiste complet proche de ses fans
Il reprend ensuite la parole pour remercier les Dreamers et s’assurer que tout le monde va bien avant d’annoncer qu’il est heureux d’être de retour à Paris. Il nous raconte alors une histoire de son passage en Australie (ndlr : IAN, Christian Yu, est coréen-australien) où ses grands-parents lui avaient préparé un repas coréen. Il nous donne l’anecdote d’avoir voulu échanger cette nourriture pour un sandwich. Par cela il sous-entendait probablement que dès qu’il est dans un autre pays qu’en Corée du Sud, c’est la nourriture locale qui le fait vibrer, tout en teasant la chanson d’après.
Hormis cette anecdote, IAN prend le temps de récupérer les cadeaux des fans et de répondre à leurs phrases d’amour par des “je t’aime aussi darling”.
C’est une parfaite transition douce avec le morceau “Peanut Butter & Tears”, toujours dans le même EP. La scène prend alors une autre couleur alors qu’il chante seul aux côtés de ses musiciens. On le retrouve assis face à un décor de prairie, comme dans le visualizer sorti pour ce son. Pour autant, Mr Insanity est toujours là et ne disparaît pas alors que IAN fait du Air Guitar sur la fin de la performance.
La « folie » au service de l’art
Sans surprise, c’est ensuite le dernier morceau de cet EP “Violet Crazy” qu retentit alors que les fans se mettent à chanter en chœur. La salle s’enfume d’une lumière violette où on peine à décerner les artistes sur scène. On entend pour autant les musiciens s’amuser alors que IAN chante des notes hautes avec beaucoup d’émotion mais aussi de sensualité. Le titre évolue et atteint son point d’acmé alors qu’on a le droit à un solo de guitare des plus appréciables. Là se ressent l’influence très rock de DPR IAN dans sa discographie qui se veut être un condensé hybride de différents genres musicaux.
L’heure de l’ange déchu : des “moodswings” dans tous les sens
La seconde partie de son set arrive alors qu’il nous montre un VCR des backstages de la tournée. La DPR Family est mise en avant et s’amuse, ce qui fait réagir les fans dans la salle.
Suite à ce VCR, notre amie la femme robot revient pour anticiper ce nouveau chapitre du concert : celui qui rassemble deux albums de DPR IAN “Moodswings in This Order” et “Moodswings in To Order”. Elle nous dit : « I think we’re back Dreamers » (je crois que nous sommes de retour, Dreamers).
DPR IAN arrive de nouveau sur scène avec une tenue d’ange déchu, la scénographie est assez impressionnante sur cette partie. Les danseurs débarquent avec des drapeaux, la couleur rouge est omniprésente et une fumée épaisse continue d’embaumer la salle. Une instrumentale de guitare électrique joue alors qu’un couple de danseurs illumine la scène par un tango sensuel savamment exécuté. C’est avec “So Beautiful” que nous enchaînons alors que le reste de la troupe arrive sur scène pour faire un tableau digne de la comédie musicale “CHICAGO”. S’agissant d’une de nos chansons préférées, nous sommes ravies d’avoir pu assister à cette performance.
C’est ensuite avec la chanson “Mood” que IAN s’amuse dans une danse disco en solo alors que les fans continuent de chanter. Il apparaît avec une nouvelle tenue en portant une casquette. C’est “Dope Lovers” qui arrive juste après dans cette même lignée sexy où IAN déambule sur scène dans une atmosphère particulière. Notons que nous n’entendions pas correctement le son de sa voix sur ce titre. C’est ensuite sur un “Merry Go” beaucoup plus doux et intimiste que l’artiste chante l’amour douloureux qui part et qui revient. Il a ensuite interprété “Winterfall” à la surprise des fans qui ne s’attendaient pas à ce track dans la setlist. Il s’est par ailleurs interrompu pour aider des fans dans la fosse et leur faire apporter de l’eau, avant de quitter la scène.
Un concert sous le joug de l’émotion et de la surprise
C’est dans un parfait changement d’ambiance qu’il revient pour performer l’iconique “1 Shot” avec une danse des plus agréables à regarder. On a chanté à tue-tête avec lui et c’est sans conteste une des chansons les plus criées et appréciées par la salle à ce moment-là.
Il prend une pause pour discuter de nouveau avec les fans, nous disant qu’il n’aurait jamais cet âge de nouveau, à voyager pour voir ses fans. Il nous raconte avec douceur que pendant sa vingtaine il a beaucoup voyagé, beaucoup foiré dans sa vie (quote : “all my twenties i’ve been going and going, that’s what you meant to do, you’re supposed to travel, to mess up…”). Il ajoute que Paris a une énergie vraiment spéciale.
Il nous raconte être passé par beaucoup d’épreuves en tant qu’artiste, car il ne voulait même pas en devenir un à l’origine. Pour lui, la lumière des projecteurs semblait un peu trop lumineuse, toutefois il s’est dit qu’il avait peut-être des choses à dire, à raconter. C’est ce que l’on comprend de DPR IAN alors qu’il en est à plusieurs projets centrés sur des personnages fictifs et non-fictifs, notamment liés à ses troubles. En effet, les Dreamers ne sont pas sans savoir que IAN vit avec la bipolarité et fait de cela une véritable force artistique.
Une écoute exclusive de son prochain projet
À cette occasion, il nous spoil son prochain album : ce sera un album fondé sur lui-même, sur IAN, et non pas sur ses personnages Mr. Insanity ou MITO. Les Dreamers scandent le nom “IAN” après cette annonce et il en profite pour lire les pancartes de chacun.e.
Pour la première fois en Europe, IAN décide de faire écouter une nouvelle chanson de l’album à son public. C’est alors que retentit “I Am Nobody” (dont les premières lettres épellent “IAN”). Pour lui, réaliser qu’il n’est personne est réaliser qu’il est quelqu’un. Sur ces paroles philosophiques, le titre propose une mélodie pop, voire hyperpop par moments, ce dont nous n’avions pas l’habitude avec lui. Il demande son avis au public qui lui répond avec enthousiasme.
Un retour explosif à la setlist originelle
Le show revient avec “Calico”, sur laquelle IAN montre une performance emplie de flow, avec un chapeau arboré sur la tête. C’est en apothéose qu’il prend sa basse pour montrer encore un de ses talents de musicien. Il est véritablement un artiste complet, chanteur, musicien danseur, tout y est. Il s’arrête une nouvelle fois pour parler avec les fans en disant que tout semble différent ici, en effet les fans de Paris chantent une énième fois “Seven Nation Army” pour encourager IAN qui nous dit qu’il continuera de venir à Paris à cause de cette énergie.
Il nous dit que monter sur scène l’a véritablement sauvé, car malgré le fait qu’il passe par des “grosses merdes” (quote : “i’m going though so much shit”), il se sent vivre quand il est face à ses fans. Il a beau être très fatigué, se retrouver face à autant de monde a beaucoup de sens pour lui. Il est éternellement reconnaissant et nous le dit.
C’est l’iconique “Scaredy Cat” qui fait suite dans la setlist alors que les danseurs sont vêtus de masques et de pattes de chat. On apprécie une mise en scène originale et très “furry” toujours pour nous étonner de plus en plus.
La fin approche mais l’ambiance ne redescend pas
C’est ensuite sur “Avalon” qu’il revient pour faire sauter et danser son public alors qu’il crie dans son micro de “jump” tout en encourageant ses danseurs. Sur ce titre, la scène s’est transformé en grande démonstration / battle de danse entre tous les performeurs, dont on souligne le charisme.
Notre titre préféré arrive enfin, il s’agit de “Nerves”, un de ses singles les plus attendus et les plus connus. C’est sur ce track que IAN s’approche de la fosse pour les faire chanter et les intégrer à la performance, un véritable échange s’opère entre DPR IAN et les Dreamers sur un morceau qui semble avoir beaucoup de sens pour eux.
L’extravagance scénique et musicale
C’est sur “Ballroom extravaganza” que l’artiste ferme son set en annonçant qu’il s’agit de la dernière chanson. La température monte alors qu’il enlève son manteau et fait réagir toute la salle. Véritable showman et performeur, ce titre se transforme en tableau de comédie musicale de l’absurde et porte bien son nom. Les fans chantent avec lui et l’ambiance est à son maximum. IAN quitte la salle sur les derniers applaudissements telle une superstar, alors que nous attendons le fameux encore.
Après avoir embaumé la salle de cris, c’est sur “Do or Die” que IAN revient sur scène pour une (véritable) dernière chanson face à ses Dreamers. Il en profite pour remercier toutes les personnes qui travaillent avec lui sur le spectacle, musiciens comme danseurs.
Verdict :
Le crew DPR est un ensemble d’artistes complets qui ont encore beaucoup de talents à nous montrer. Si ARTIC et CREAM ont encore du potentiel à exploiter, c’est bien IAN qui était le clou de spectacle attendu par toute la salle. Entre ses personnages, son univers, ses différentes inspirations musicales et ses talents de danse, c’est une véritable pièce de théâtre musical qu’il nous a offert. On regrette seulement la qualité du son et de la lumière à certains égards nous empêchant de profiter pleinement de ce qui était face à nous. Une chose est sûre, IAN est un artiste complet qui n’a pas fini de nous étonner et dont nous avons hâte d’entendre les prochains projets.
Un grand merci à AEG Presents FR pour l’invitation.