LIVE REPORT: Transportés dans l’HYPER LINE d’Aespa au Dôme de Paris

Crédits image d’en-tête : SM Entertainment.

Le groupe Aespa a enflammé la scène du Dôme de Paris le 30 septembre, dans le cadre de leur tournée mondiale “SYNK: HYPER LINE”.  Le nom du concert correspond entièrement au concept futuriste du groupe. Comme l’ont expliqué les membres durant le concert, “HYPER LINE” est un lieu de rencontre dans le monde réel entre Aespa et les MYs mais aussi un lieu virtuel entre les ae et les fans.

Paris était la dernière date de la tournée mondiale et comme l’a répété plusieurs fois Giselle, elle était heureuse que la dernière date soit dans une ville qu’elle affectionne énormément. 

Le concert commence sur la projection d’un VCR présentant chaque membre. Un visage étrange apparaît devant nous et se transforme… C’est Naevis qui nous salue et sans plus tarder les ae, ces avatars des membres vivant dans KWANGYA, arrivent sur l’écran : ce qui nous annonce que les filles ne vont pas tarder. Effectivement, elles viennent sur scène sur leur chanson “Girls”. Une chanson qui met directement dans l’ambiance musicale du groupe. À la fin du premier refrain, Winter, aux cheveux courts pour la première fois de la tournée, se rend sur scène avec sa guitare pour jouer son très attendu solo de guitare électrique. Le public est en feu et ne fait que crier !

Soudainement, la lumière devient rouge, et les membres dansent avec les ae. On nous demande de mettre les mains en l’air et c’est au tour de “aenergy” d’être joué. Les paroles sont écrites sur l’écran, mais pas besoin de le lire pour chanter, le public connaît déjà le rôle de chaque membre. Commençant par Karina, Rocket Puncher, et finissant par Ningning la E.D Hacker, on a terminé de franchir la barrière de KWANGYA. Aespa finissent le poing levé, et les frissons nous parcourent le corps, mais il n’y a pas le temps de se reposer puisque c’est au tour de la performance de “Savage”.

La chanson s’enchaîne sur un dance break avec un serpent (le black mamba) qui s’enroule sur l’écran du fond de la scène, et elles disparaissent le temps d’un court VCR.

Dans ce VCR, on note que chacune d’entre elle est seule et se rendent compte que quelque chose cloche autour d’elles. Un sablier nous est présenté, dont les grains de sables s’écoulent doucement, jusqu’à arriver à sa fin. Là, on retrouve Karina qui dort et les autres membres sont présentes autour d’elle. Est-ce que tout ceci était un rêve ? Karina arrive sur scène dans un nuage de fumée, ce qui nous conforte dans cette théorie. C’est le tour de son solo : elle nous invite dans sa “Ménagerie”. Ce solo est une chanson exclusive au concert, qui n’est présente dans aucun album, on adorerait pourtant l’écouter en boucle.

On enchaîne sur “Illusion” où elles sont de nouveau à quatre sur scène. Le rêve se prolonge en douceur, avec des visuels bleus mer, on plonge dans “Thirsty”. On remarque que les costumes des filles les font ressembler à des sirènes, les rubans volent autour d’elle dans une beauté qui nous envoûte. 

Toujours dans cette ambiance suspendue du monde, c’est le moment de “Lucid Dream”, où les filles se retrouvent autour d’une table, on les voit monter dessus, tourner autour, et on aurait presque peur qu’elles tombent – mais Aespa sont des professionnelles et la performance était plus qu’envoutante.

Le premier moment de parole du groupe est enfin arrivé. Les filles jouent à pierre, feuille, ciseaux pour savoir quelle membre allait devoir présenter la tournée et son concept “Hyperline”. Giselle perd, comme visiblement à la plupart des concerts, nous fait remarquer Ningning.

Elles se présentent dans un accord commun : “Bonjour, nous sommes Aespa” résonne dans le Dôme de Paris, nous faisant réaliser qu’elles sont bien en face de nous, en France. Winter espère qu’on va bien s’amuser ensemble jusqu’au bout. Karina, elle, nous dit que Paris est sa ville préférée ! Elles nous invitent à chanter sur la prochaine chanson, cette entrevue est très courte, elles continuent donc le concert.

L’une des grandes surprises de la soirée était le retour de “Dreams Come True” dans la setlist. En effet, la chanson avait été retirée des concerts en Europe.

Vient alors un autre VCR, dans une ambiance plus joyeuse. Giselle fait de la guitare, Karina de la pâtisserie, Winter danse, et Ningning boit une boisson et fait des selfies. Nous n’avons pas le temps de se demander pourquoi Ningning n’a pas une activité comme les autres filles que Giselle téléporte tout le monde grâce à son téléphone. Elles se retrouvent ensemble, s’amusent, et Giselle est à nouveau seule, ce qui marque la fin du VCR.

C’est l’heure du solo de Winter. La chanson est douce et triste, on retient les paroles “I’m afraid my words won’t be heard”, comme une confession d’un amour à sens unique. Les fans allument le flash de leur téléphone, et le Dôme de Paris s’illumine grâce aux MYs. 

Aespa reviennent à quatre, et c’est la version anglaise de “Life’s Too Short” qui est chantée. Elles ont changé de costume pour un outfit d’uniforme schoolgirl marron, et pendant la chanson Ningning se cache en rigolant derrière Karina. On sourit, on chante, et c’est au tour de “Welcome To MY World” d’être performée. 

Tout devient féérique, il y a des papillons sur l’écran, des fleurs, et c’est le moment propice pour sortir nos bannières. Le fan projet est un succès, avec écrit dessus “Paris is so pretty when your lights on”, que tout le monde lève en même temps. Les filles prennent un temps pour parler à nouveau, et c’est Giselle qui lit la bannière et trouve que c’est vrai ! Karina parle du fait que c’est le dernier concert et nous demande de danser beaucoup plus pour le prochain morceau, le public obéit immédiatement.

Quatrième VCR, centré autour d’un bâtiment : les filles entrent finalement dans une salle de concert et arrivent sur scène ensemble… dans la vidéo. Car sur scène, c’est au tour de Giselle de faire son solo avec “Too Hot For You” où elle enflamme la salle qui scande le titre. Elle porte une robe rouge, et rappe avec un charisme exceptionnel, et c’est dans cette ambiance endiablée qu’arrive LA chanson de la soirée “Yeppi Yeppi”. On saute, on danse, on donne le meilleur de nous-même sur cette chanson qui semble être une des plus appréciées du groupe. La fin de la chanson se termine avec une chorégraphie avec les lightsticks du groupe, nous faisant répéter le mot YOLO en boucle.

Arrive alors une chanson qu’on ne soupçonnait pas dans un concert, “Hold On Tight” qui est l’OST (bande originale) du film Tetris, et qui transforme le dôme de Paris en vraie boîte de nuit avec ses sonorités électro-futuristes. Le Dôme est enfin réveillé pour “Spicy”, Giselle nous dit que la prochaine chanson est la plus récente, et cela nous fait réfléchir avant de réaliser qu’elle parle évidemment de “Better Things” dont on vous a parlé sur le blog.

C’est encore l’heure d’un VCR, on reprend l’ambiance du premier VCR, comme suite à cette étrange sensation, les filles sont ensemble et marchent vers une ligne blanche. On réfléchit à ce que cela peut signifier, mais c’est le solo de Ningning, vêtue d’un magnifique costume noir et brillant, avec des talons qu’on aimerait lui piquer. Sa performance est mémorable puisqu’elle mélange chant, rap et danse. On fait face à une vraie diva et showgirl pleine de confiance en soi qui plait particulièrement aux fans. Ningning séduit par sa stage presence. Elle nous amène au prochain morceau, “Salty & Sweet” où les ae dansent derrière.

Après un court moment de parole où les membres annoncent la fin du concert,en rappelant leur amour pour la ville de Paris, “Next Level” débute. C’est le titre phare qui a fait exploser le groupe quelques mois après leur début. C’est avec un public plus que déchainé et qui chante les paroles à tue-tête que la chanson se joue. On n’oubliera pas de crier Naevis, Calling.

Après “Next Level” vient le moment de leur chanson de début : “Black Mamba”. Les ae accompagnent encore une fois les filles tout le long de la chanson. C’est un parfait moment de connexion entre AESPA, le public et les ae. Elles réalisent le fameux refrain en tombant au sol, ce qui fait crier le public, et c’est sur cette chanson forte qu’on croit clôturer le concert.

Arrive enfin un moment centré sur les fans ! Pour montrer notre amour à Aespa, il faut danser ou partager un moment fun à la caméra, qui cible des fans au hasard. On adore, on essaye d’être vus, on applaudit les fans qui passent à l’écran.

Dernier VCR, on est invité dans les backstages du concert, avec en fond sonore “Life’s Too Short”. On voit les filles se préparer au concert, qui n’est pas fini puisqu’il reprend avec “‘Til We Meet Again”. Winter a des oreilles de lapins sur la tête, et on la trouve super mignonne. Elles interagissent avec les fans qui lèvent des pancartes ou font coucou, et une fois la chanson finie, elles nous remercient et partagent leur impression.

Giselle est heureuse d’être dans sa ville qu’elle adore tant, elle a trouvé très fun le concert et est très heureuse. Rien que d’être à Paris la rend joyeuse et être avec les MYs encore plus. Elle nous dit “Je t’aime”, et on tombe amoureux.

Winter commence en criant “Paris !” Elle trouve que c’était une journée heureuse, nous parle de leur comeback et nous dit qu’elles reviendront avec une chanson encore meilleure. Pas plus de spoiler

Ningning nous remercie d’être venue au dernier concert et trouve que le temps est passé super vite. Elle dit que si la chance se présente, elles reviendront faire un concert, et elle nous souhaite plein de bonheur.

Karina avait hâte de voir les MYs de Paris. Elle trouve que tout a été dit déjà, mais qu’elle est contente et espère qu’on garde de merveilleux souvenirs.

La véritable dernière chanson arrive, c’est “ICU”. Elles interagissent avec le public, Ningning récupère une peluche en forme de croissant, Giselle a un serre-tête avec les trois yeux de l’Alien de Toy Story. Ningning récupère le maillot du PSG avec son nom, elles ont les bras remplis de peluches. C’est l’heure des au revoir, on se chagrine de ne pas les avoir entendues parler plus, mais on se réconforte : elles ont réussi à avoir le drapeau de la France avec la signature des fans.


Un concert de vraies performeuses, rempli d’effets visuels, réussissant à mêler l’histoire d’Aespa sans nous perdre, avec des performances inédites. On n’a qu’une hâte, c’est d’écouter leur prochain mini-album, et de les voir à nouveau bien sûr. 

Nous remercions Live Nation de nous avoir invités à ce concert magnifique.

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