JUKEBOX : Voyage vers l’hyperpop futuriste du mini-album MY WORLD d’aespa

Aespa nous emmène dans leur monde avec MY WORLD pour leur troisième mini et nous sautons à pied joint dedans pour vous le faire découvrir.
 
Avec un focus porté sur des refrains entêtant, MY WORLD s’inscrit dans la lignée des sorties d’aespa. Pas d’albums en vue pour le moment, mais nous ne pouvons refuser à l’appel de Kwangya, ce monde créé par SM Entertainment.
 
 
Ayant déjà fait une avant-première de cet album lors de leur concert ‘SYNK: Hyper Line’ à Séoul en février, leurs fans, les MY, avaient déjà un avant-goût de l’impeccable album d’aespa.
 
 
L’album commence par un son doux, loin de l’intense hyperpop auquel nous sommes habitués avec aespa, Welcome to MY World nous donne des impressions de grandeur. Un titre faisant écho au nom des fans de manière subtile, composé d’influences rock mais restant en même temps cinématique et nous démontrant les prouesses vocales d’aespa, Welcome to MY World fait une forte impression pour une pré-release d’introduction. Incluant Naevis dans les ‘da ra ra di da da’, les paroles invite celle-ci ainsi que la personne qui écoute au monde d’aespa. Pour rappel, Naevis est une IA permettant aux membres de se rencontrer dans le monde réel.
 
 
Loin d’avoir trop de références à Kwangya, la chanson reste ouverte au public. Visuellement, le MV sorti pour compléter la production a tout d’un film coming-of-age, nous ressentirons presque les changements émotionnels des filles alors qu’elles découvrent de nouveaux paysages.
 
Nous retrouvons bien sûr le son habituel d’aespa, un son intense de synthé et de rythme dynamique dans Spicy, le titre phare de l’album. Sonorités qui rappellent effectivement les anciens titres tels que le dernier Girls, Savage ou bien encore Next Level mais en s’imposant comme plus commerciale et un peu plus éloigné du monde sombre des autres sorties.
 
 
Spicy nous fait sentir comme le personnage principal d’un film des années 90 avec des paroles portées sur la confiance en soi exacerbée. La production est maximaliste et le concept de la vidéo accompagnant Spicy est un mélange de Y2K avec des tenues évoquant l’aesthetic de film comme Mean Girls ou bien Clueless. Salty & Sweet suit Spicy dans ce son caractéristique futuriste sans être autant maximaliste.
 
 
Il garde une certaine part d’arrogance dans les paroles tout ayant tendance à être alien, expérimental. Ce son fait ressortir aespa des foules de cette quatrième génération. Les filles sont des tentatrices prêtes à mordre leurs proies et il semble bon de succomber.
 
Thirsty arrive et calme en douceur le mini-album. La chanson capture l’essence d’un rêve sur un nouveau prospect amoureux, tout en gardant un certain rythme durant le refrain et le rap. Le titre nous rappelle des sorties de R’n’B contemporain associé à Ariana Grande, et ce n’est pas pour nous déplaire.
 
 
Vient alors I’m Unhappy, dans une suite parfaitement logique de Thirsty, tout en douceur et vulnérabilité mais restant néanmoins surprenant pour le groupe. Parlant des standards de beauté dont font face les filles mais finissant la chanson tout de même positivement, c’est un sujet assez rare pour être souligné. Il semble en complet désaccord avec Spicy, mais a du sens dans l’optimisme démontré.
 
 
La dernière chanson clôturant l’album est une ballade – serait-ce réellement un album de k-pop sans ballade ? Elle fait écho au titre d’introduction en finissant le mini-album en beauté, toujours dans une certaine douceur cinématique. Et comme toutes balades, elle semble être dédiée aux fans dans ses paroles ( Souviens-toi lorsque tu es seul / le pouvoir de la musique / nous connectera ).
 
 
Une finition cohésive marquant MY WORLD comme une sortie optimiste, nous donnant de l’espoir pour les futures sorties d’aespa (et peut-être un album complet ?).

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